Je ne sais plus où je commence ni où je finis car ma conscience s’étend à l’infini. Je suis là mais je suis partout, j’appartiens à l’univers et je suis l’univers tout entier.

J’étais là dans l’aurore pâle de ce matin calme, et pourtant absent de ce paysage autosuffisant. Superflu, je suis entrée en moi-même.

Tentation de l’ailleurs, piste d’envol de mes pensées, l’horizon m’appelle et va m’engloutir à jamais.

Perdues dans cette immensité , connivence ou attente de la fin du jour……?
